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VOUS ÊTES DES SPORTIFS DE HAUT NIVEAU. POURQUOI AVOIR CHOISI LA PELOTE À MAIN NUE ET NON PAS UN AUTRE SPORT ?
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AVEZ-VOUS UNE HISTOIRE OU L’IMAGE D’UN GRAND PILOTARI QUI VOUS A AIDÉ DANS CE CHOIX ?
BATTITE : En ce qui me concerne la pelote à main nue est avant tout une passion qui m’a été transmise par mes proches (parents et frères). Avant d’envisager d’être sportif de haut niveau, je voulais surtout vivre cette passion. Je n’ai jamais imaginé arrêter ce sport pour un autre. La main nue fait partie de ma vie, de mon équilibre.
PEIO : OuI, nous sommes des sportifs de haut niveau, j’ai choisi la pelote des mon plus jeune âge, tous mes copains jouaient à la pelote au club de la Noizbait, mes parents connaissaient un entraîneur du club, j’y ai pris goût pour ne plus jamais arrêter jusqu’à aujourd’hui.
Je prends énormément de plaisir à faire ce que je fais, c’est une chance de pouvoir faire ce que j’aime.
BATTITE : Je suis le dernier d’une fratrie de 3 enfants. Mes deux frères ainés faisant de la pelote, j’imagine que c’est naturellement que je me suis retrouvé avec une pelote entre les mains. Mon père aime à dire que dès mes 3 ans je tapais déjà dans la pelote. J’étais beaucoup trop jeune pour en avoir des souvenirs mais je veux bien le croire.
Plus tard, je suis rentré dans le club d’Itxassou ITSA- SUARRAK (seule association sportive du village pour les jeunes à l’époque) et c’est à ce moment que j’ai commencé à prendre en idole certains joueurs : Mus- carditz, Carricart, Biscouby, Titin III, Martiarena, etc... En n, à l’âge de 18 ans ce sont les conseils de Pampi qui m’ont permis de me rendre compte de mon poten- tiel et de la possibilité d’atteindre le plus haut niveau à main nue.
PEIO : Oui, comme tous les enfants j’admirais les anciens grands joueurs. (René Muscarditz, Manu Martiarena, Yves Xala, Aimar Olaizola, Abel Barriola, Sebastien Sorhouet, Thierry Etcheto, Jean Francois Aramburu). Des joueurs «classes» dans la kantxa, des plaza gizon.
Mes parents m’amenaient souvent dans les trinquets voir les parties, et j’ai souvenir d’une demi  nale du Super Prestige où Rene Muscarditz avait battu Patrick De Ezcurra et j’avais trouvé l’ambiance du Garat incroyable.
Et ensuite les parties en Hegoalde, je regardais sur le canapé la partie et dès que la partie était  nie je pre- nais une pelote et j’essayais de reproduire les gestes dans le garage a la maison. Ça faisait rire ma famille qui voyait que j’avais vraiment la passion de ce sport.


































































































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