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1. QUAND AVEZ-VOUS ENTENDU PARLER DE PELOTE LA PREMIÈRE FOIS ? 1 ET QUAND AVEZ-VOUS COMMENCÉ À PRATIQUER CE SPORT ?
ANTTON : J’ai entendu parler de pelote pour la première fois à la maison. Aitatxi et Aita jouaient à main nue et c’est donc naturellement que je me suis retrouvé avec une pelote entre les mains. J’ai commencé à pratiquer ce sport dès mon plus jeune âge vers 4 ans contre les portes du garage de chez Aitatxi et Amatxi avec les « Ottos » puis à l’école de pelote de Saint-Palais (USSP-Amikuze) vers 6 ans.
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VINCENT : Je pense que j’ai entendu parler de pelote alors que je ne marchais pas encore. J’ai grandi dans ce milieu puisque mon père jouait à main nue pour le club d’Urrugne, et ma mère jouait également à la pala. Le week-end, ils suivaient les parties des indépen- dants de l’époque. J’ai donc grandi dans cet univers. J’ai tapé mes premières pelotes avec mes copains
de classe dans la cour de l’école. Il nous tardait la récréation pour réserver le petit mur à gauche et jouer. A l’âge de 6-7 ans, j’ai naturellement intégré l’école de pelote Urruñarrak où nous nous entraînions tous les mercredis après-midi.
QUELLES SONT LES RAISONS PRINCIPALES QUI VOUS ONT FAIT CHOISIR CE SPORT ET QUI VOUS MOTIVENT ENCORE AUJOURD’HUI ?
VINCENT : J’ai pendant longtemps pratiqué la pelote et le handball au club de l’Urruñarrak. Ce sont pour moi deux sports complémen- taires et très intéressants. À l’âge de 18 ans, il m’a fallu faire un choix qui n’a pas été simple car nous avions un super groupe de copains et entraîneurs dans les deux disciplines. Les résultats encourageants et l’admiration pour les joueurs indépendants ont fait pencher la balance. Aujourd’hui, je suis vraiment satisfait de ce choix et y trouve beaucoup de plaisir. C’est un sport traditionnel qui conserve des valeurs. Mon côté compétiteur me pousse
à aller chercher le meilleur de moi-même à chaque rencontre et me donne encore envie de progresser.
ANTTON : Dès qu’Aita jouait une partie que ce soit en championnat où dans un tournoi il m’amenait tout le temps avec lui. Du coup dès qu’il nissait sa partie, je sortais ma pelote de la poche pour faire comme lui.
La main nue fait partie de ma vie, c’est une passion. Pour moi c’est le plus joli sport qui existe.
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