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Vincent Paris a pris la direction du golf du Médoc Re- sort en Janvier 2005. Ce golf resort accueille aujourd’hui 600 membres et 60 000 visiteurs par an.
5 ÉTOILES
VINCENT PARIS
« L’excellence d’une réussite reconnue mondialement »
CES DERNIÈRES ANNÉES, LE GOLF DU MÉDOC RESORT A ACCUMULÉ RÉCOM- PENSES, MÉDAILLES, AWARDS... CES COUPS DE CHAPEAUX NATIONAUX ET IN- TERNATIONAUX NE SONT PAS LE FRUIT DU HASARD MAIS LA JUSTE RECONNAIS- SANCE DU FORMIDABLE PROJET CONÇU ET FINANCÉ PAR GÉRARD PÉLISSON ET JÉROME SEYDOUX, CONSEILLÉS DANS L’OMBRE PAR LEUR AMI BASQUE BERNARD PASCASSIO, UN DES MEILLEURS CONNAISSEURS DU GOLF EN FRANCE.
Tout a commencé à la n des années 80 : réunis par une passion commune, le golf, les trois hommes se lancent dans un projet ambitieux : bâtir près de Bordeaux un Re- sort de golf autour d’un parcours prestigieux.
Il est décidé de choisir un grand architecte américain, basé alors dans le Texas, qui travaille peu mais bien. Bill Coore est connu pour être davantage un artisan qu’un industriel du golf et pour avoir réalisé des chefs-d’œuvre, seul ou avec son associé Ben Crenshaw, comme Rockport au Texas, Kapalua à Hawai, Cabot
Cliffs au Canada, Bandon Trails
en Oregon, Streamsong en Flo-
ride et le bijou inaccessible, parce
qu’hyperprivé, Sand Hills dans le
middle of nowhere du Nebraska,
classé parmi les plus beaux golfs
du monde. Le Basque Pascassio
se rend à Houston «et le temps
d’une bière à l’aéroport, j’ai me-
suré aussitôt son honnêteté intel-
lectuelle et nous nous sommes
mis d’accord, le courant étant
passé à merveille». Coore vit alors
huit mois sur place et dessine en
1989 un premier parcours, Les
Châteaux, «accessible pour les
amateurs et dif cile pour les pros,
dans l’esprit des architectes de
tradition comme Simpson ou Colt.
Là où le bogey est facile et le par
dif cile. Son cousinage volontaire
avec les links écossais s’établit là
également. Mes trous préférés ? Tous avec mention spé- ciale aux 1, 3, 11 et 14.». Un des disciples de Bill Coore, le canadien Rod Whitman, concevra, deux ans plus tard, un autre 18 trous, Les Vignes, dont le paysage préservé de landes et de pins rend hommage à l’histoire régionale. Un des succès important du Golf du Médoc Resort doit être cherché ici : contrairement à d’autres Resorts, le golf du
Médoc est complètement intégré dans son environnement social, naturel et culturel.
Des grands champions fouleront rapidement les fairways médocains : Retief Goosen qui y gagnera l’Open de France en 1999, mais également Mark Calcavecchia, Steve Elk- ington, Seve Ballesteros, Ian Baker nch, Paul Lawrie, San- dy Lyle, Txema Olazabal, Ian Woosnam, Mark O’Meara... Aujourd’hui en 2017, l’esprit du départ demeure. Et rien n’est fait sans l’assentiment du génial architecte américain.
De gros investissements viennent encore d’être réalisés : 2,5 mil- lions d’euros dans l’arrosage et 7 kilomètres de clôture pour empê- cher les lapins d’envahir le terrain. Au Médoc, on joue toute l’année sans problème !
Vincent Paris, le directeur du Re- sort, souligne que «l’excellence de notre politique repose sur cinq piliers : le golf, l’hébergement, la gastronomie, le Training center et le Spa». Auquel l’on pourrait de suite ajouter une sixième co- lonne : l’œnotourisme que cette terre de vins bénie des dieux pro- pose toute l’année.
«Aidé par la stabilité de l’équipe et par la justesse de sa vision globale nous progressons d’année en année et sommes devenus un des meilleurs Re-
sorts de golf d’Europe. Notre grand atout est l’unité de lieu que nous préservons à tout prix. Tout est à portée de tout et nos hôtes au premier desquels les stagiaires du Training Center apprécient beaucoup cette facili- té de mouvement». Des investissements sont en cours pour rénover également les 79 chambres de l’hôtel MGallery by So tel dont l’architecture, discrète, moderne,