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Soyons clair : il nous est impossible de recenser avec précision tous les animaux que vous pourrez rencontrer sur un parcours de golf. Mon expérience de reporter golf/tourisme depuis de nombreuses an- nées ainsi que les témoignages d’amis directeurs de golf m’ont permis d’imaginer le classement suivant. Sur un golf, on trouve :
- LES ANIMAUX SYMPAS
Ils peuvent même participer à même à la vie du club. On retrouvera au premier rang les célèbres moutons qui ont souvent précédé les engins de débroussaillage ! Certains golfs en ont même réintroduits sur leur parcours, comme à Lésigny, où des moutons de race Land de Bretagne, es- pèce en voie de disparition, côtoient aujourd’hui quelques chèvres ! Selon son directeur David Soussan, « cela per- met d’abord de tondre naturellement 3 hectares de rough mais aussi d’amuser notre clientèle ! ». À Montpellier Fon- caude, le golf n’a pas hésité à faire appel à trois lamas pour effectuer le même travail : « ils mangent jusqu’à une hauteur de 1,80 mètre grâce à leur long cou. Ils ont colo- nisé tout l’espace piquant de la garrigue et cela a généré des zones ouvertes. On n’a plus qu’à couper les branches mortes ».
naires. Philippe Lefeuvre a ainsi installé des nids en bois pour en faciliter l’installation à Saint-Cast. Philippe qui uti- lise les buses pour chasser les lapins : un fauconnier vient tous les mois faire des prélèvements.
Côté exotique, je me souviens de singes très blagueurs ou de renards de même humeur (au Verbier), de tortues se mouvant aussi vite que la partie devant, les canards bruyants, les cigognes de passage ou les mouettes rieuses, les hérons du golf de Citrus en Tunisie dirigé par l’ami Omar Chérif, les biches et les chevreuils, les renards de Téoula ou de Sojuela, les papillons heureuse  n de nos chenilles... Sans parler des milliers d’insectes qui vivent tranquillement sur nos golfs.
- LES ANIMAUX NUISIBLES
Ils peuvent causer des dégâts et sont le cauchemar des responsables de golfs : chez nous, citons d’abord les sangliers qui semblent ignorer toute barrière de protection et prendre un malin plaisir à retourner la terre des fairways et, pire, des greens. N’en parler surtout pas à Stéphane Kerjean, le directeur de Chantaco, qui pourrait s’arracher les derniers cheveux qu’il n’a déjà plus !
Autres animaux aux dégâts terribles : les lapins dont les terriers parsèment les golfs à la vitesse de leur reproduc- tion : c’est dire ! Ou les rongeurs aussi actifs qu’invisibles, les cerfs majestueux, les écureuils espiègles ou les chevaux des voisins...
ENVIRONNEMENT
NOS AMIS LES BÊTES ! Sympas, sauvages ou nuisibles...
VOICI UN ARTICLE QUI, À LA RÉFLEXION, AURAIT MÉRITÉ LA TOTALITÉ DE CE MAGAZINE ! CE SERA DIFFICILE D’ABORDER TOUS LES DOMAINES QUI TOUCHENT À CE THÈME ET QUI CONFORTENT UNE IDÉE FORTE : PARTOUT DANS LE MONDE, LES PARCOURS DE GOLF FAVORISENT LE DÉVELOPPEMENT DE LA BIODIVERSITÉ ET AIDENT À LA PRÉSERVATION DES ESPÈCES. À LA FÉDÉRATION, PIERRE LASFARGUE PEUT VOUS EN PARLER LONGUEMENT.
Signalons aussi des bons exemples de cohabitations réus- sies avec certains animaux, comme les mésanges char- bonnières qui mangent les larves de chenilles procession-
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