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QUELS SONT LES OBJECTIFS QUE VOUS VOUS ÊTES FIXÉS POUR LES ANNÉES À VENIR ?
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QUEL REGARD PORTEZ-VOUS À LA PELOTE BASQUE À MAIN NUE AUJOURD’HUI QUI CONNAÎT UN RENOUVEAU CERTAIN ? QUE FAIRE POUR QUE TOUT AILLE ENCORE MIEUX DEMAIN ?
WALTARY : À mon âge, on pense d’abord
à l’année en cours : je vais essayer de bien jouer les tournois à venir dont le Masters.
Le tournoi d’Armendarits a prouvé que je suis bien en forme ! Un spectateur y est venu me voir d’ailleurs pour me dire : « Waltary, dis-moi ton secret ! Tu as 37 ans : tu cours
et tu fais plus de points que les autres ! ». C’est vrai que je me sens bien après les blessures oubliées de l’an dernier. Le secret, c’est simplement être sérieux dans l’entraî- nement et dans la vie. Grâce à Dieu et à mes grands-parents qui sont au ciel, j’espère continuer ainsi le plus longtemps possible.
BIXINTXO : Dans les années à venir, je vou- drais améliorer mon jeu et prendre du plaisir à jouer.
J’aimerais gagner les Masters de Bayonne et pourquoi pas encore quelques titres de champions de France !
Mais avant tout j’espère ne pas avoir de blessures graves.
BIXINTXO : Je pense que la pelote évolue dans le bon sens car il y a de bons joueurs et d’autres qui promettent. Nous avons de la chance d’avoir des sponsors comme Mon- sieur Charriton qui soutiennent la main nue. Pour un meilleur fonctionnement, il faudrait plus d’impartialité dans le choix de joueurs lors de l’organisation de tournois et exiger un certain niveau de jeu à tous, aux anciens comme aux futures nouvelles recrues.
Je pense que le copinage est néfaste.
Je serai pour que l’association Esku Pilota ait un certain monopole et l’exerce par le biais d’un directeur sportif compétent. D’autre part, je trouve regrettable que des personnes cachées sous un pseudonyme comme Peto Kintze, au nom de la liberté d’expression se permettent de dénigrer les pilotari. Ce n’est ni de l ‘humour ni de la satire. Je n’y vois que de la méchanceté gratuite et un tissu de mensonges.
Cela n’apporte rien à la pelote.
WALTARY : Je vais peut-être déranger certaines personnes mais je voudrais dire ceci : il ne faut pas rêver, on est loin du professionnalisme et il ne faut pas le regretter. Le problème principal vient des structures : chaque organisa- teur pense, et c’est normal, à son tour- noi. Il manque, ou il manquait un pa- tron de la pelote à main nue, au Pays basque. Cette année, avec le concours important de l’entreprise Lauak, Esku Pilota connaît un nouveau développe- ment et a un nouveau président, Manu Martiarena : c’est une bonne nouvelle
! Mais il faut aller plus loin, amener
du sang neuf et des nouvelles idées
! Il faut tourner une page, arrêter les favoritismes. Je sais ce que je dis, car moi j’ai gagné tous mes titres alors qu’on ne me faisait pas de cadeaux, et que même on me mettait des bâtons dans les roues. Toutes les raisons sont bonnes : un jour, on m’a dit que je ne jouerai pas le tournoi parce que je ne restais pas au repas après la partie ! Je garde cependant espoir
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