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BRÈVES DE TRINQUET
À Bengoetxea le titre 2017 en Hegoalde
La  nale en mur à gauche qui attire chaque année des milliers de passionnés dans le beau trinquet Bizkaia de Bilbao promettait d’être une bataille entre David et Goliath. Face à Iker Irribarria, Oinatz Bengoetxea, le pelotari de Leitza, a fait mentir la légende biblique et a retrouvé sa txapela de champion, 9 ans après avoir coiffé la première (22 à 18) !
Un photographe landais à l’Elysée ?
Nous ne résistons pas de mettre la photo montage de nos amis du Pays d’Orthe qui parle de pelote of cielle...
Amis à qui nous promettons de travailler sur la traduction des textes en basque comme demandé. Avec une présentation similaire au texte de la Bami dans ce nu- méro.
Quant aux informations concernant le monde amateur, nous recommandons à chaque club de nous envoyer informa- tions et calendriers pour parution.
Programme de la Grande Semaine en août
En ce qui concerne la main nue, le programme de la Grande Semaine se déroulera ainsi cette année : Dimanche 13 août à 16h30 : cadets et seniors à Bai- gorri
Lundi 14 août : juniors et seniors à Bardos
Mercredi 16 août : poussins, benjamins et minimes à Sainte-Marie-de-Gosse.
Xala gagne et continue
Dans son procès contre son ancien employeur, Xala, Yves Sallaberry, l’enfant de Bonloc, vient de gagner en appel, le Tribunal suprême espagnol reconnais- sant en partie que Aspe et son directeur Vidarte
l’avaient diffamé sur la  n de sa carrière.
Ils ont été condamnés à 150 000 euros de dommage. Ceux-ci peuvent encore faire appel sur la forme pour aller en cassation.
Sur le plan plus sportif, Xala qui a joué pour le jubilé de Thierry Harismendy début juillet, se trouve en pleine forme et a déjà fait le plein de parties pour l’année 2017 avec sa nouvelle empresa Garfe. Il pense même être présent
sur les canchas d’Hegoalde en 2018. Après, peut-être reviendra-t-il au pays pour le bonheur de ses nombreux supporters qui le verraient bien venir en aide aux jeunes pelotaris de chez nous.
UN AMÉRICAIN QUI
CONNAIT BIEN LA PELOTE !
Il s’appelle Henry Oçafrain. Vous le voyez tou- jours au  let du fond, caché derrière une belle casquette américaine, le stylo à la main avec un écritoire où il note tout des parties auxquelles il assiste. Et dont vous trouvez les statistiques sur notre site www.eskupilota.org
Peu de gens connaissent encore ce grand timide qui préfère parler basque ou... anglais. Nous l’avons rencontré.
Vous avez partagé votre vie entre les Etats-Unis et la Basse-Navarre : comment et pourquoi ?
Henry Oçafrain : Mon père avait un frère qui vit d’ailleurs toujours à San Francisco en Californie, où nous sommes nés, moi et mes deux soeurs plus âgées. J’ai toujours beaucoup de cousins qui vivent là-bas. Quand mon père a pris sa retraite, il a déci- dé de revenir vivre au Pays basque pour être plus près de ses  lles et de ses petits-enfants.
On vous voit très assidu aux parties de pelote à noter les points et les statistiques. Pourquoi cette passion ?
Henry Oçafrain : Depuis que je suis tout petit, j’ai toujours adoré les sports. Au lycée, je n’ai pas pu pratiquer des sports de contact à cause de mon handicap. Alors, le coach principal de mon équipe de football américain m’a embauché dans la direction du club pour notamment m’occuper des statistiques. J’avais 17 ans quand j’ai commencé. Et voilà comment depuis 24 ans, je m’adonne à cette passion.
Ques sont les meilleurs souvenirs que vous avez rencontrés dans un trinquet ?
Henry Oçafrain : Mes meilleurs souvenirs sont an- ciens : ils remontent du temps où nous venions au Pays basque pour passer nos vacances d’été. Mon père m’amenait toujours au trinquet de Saint-Jean- Pied-de-Port pour admirer les parties de main nue, celles du lundi, le jour de marché. Je me rappelle aussi les parties du Masters des Fêtes de Bayonne où jouait mon cousin Jean-Claude Biscouby.


































































































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