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"MA DÉMARCHE EST NATURELLE : J’AIME LA
PELOTE ET MON PAYS !"
tage à la formation des futurs champions au sein d’une Académie dédiée à cet objectif. C’est là où le trinquet Ber- ria aura un rôle important à jouer. Des stages intensifs de plusieurs jours seront organisés au cours desquels l’Elite et des experts viendront aider les jeunes à progresser. Cet effort pourra aussi permettre de gar-
être accueillies soit dans le trinquet soit dans les deux chapiteaux de 300 mètres carrés installés à l’extérieur. Le trinquet lui-même a été équipé en vidéo/son de la plus haute qualité pour recevoir un millier de personnes lors de concerts, de spectacles ou de fêtes particulières. Notre
EPM : Cette opération concerne égale-
ment l’hôtel et le restaurant. Vous avez
choisi d’en faire un hôtel de grande catégorie et un restaurant gastronomique. Pourquoi ?
JMC : Effectivement, l’opération de rénovation du Berria va nous permettre de disposer d’un hôtel 4 étoiles doté de 20 chambres de très grand confort et d’un restaurant de grande qualité. Avec toutefois, et je veux insister là-dessus, des prix maîtrisés et attractifs pour que tout le monde puisse venir au Berria. Le restau- rant, par exemple, aura tous les jours un menu avec des plats abordables pour tous et une carte gastronomique le week-end. J’ai eu la chance de trouver un jeune chef qui a fait ses armes chez Dutournier à Paris et qui est actuel- lement chez Coussau dans les Landes. Il s’appelle Peio Donapetry, il a 26 ans et nous rejoindra dès l’ouverture du Berria. Son père est le maire d’Isturitz, mon village natal. Sûrement un signe du ciel !
Quant à l’hôtel, j’ai fait appel à une grande professionnelle, Fanny Rousset, pour le diriger. Il n’y a pas d’hôtel 4 étoiles dans le coin et il faut aller à Biarritz pour en trouver un. Il y a une clientèle certaine, dont bien sûr, nos clients de Lauak.
Ma femme Maïdo s’est personnellement beaucoup inves- tie dans cette opération auprès de l’entreprise Ladeuich. C’est un gage de réussite pour moi.
EPM : Ce nouveau trinquet Berria s’ouvrira aussi à d’autres prestations, types concerts ou fêtes. Quelle vision avez-vous de son développement ?
JMC : Absolument. Le trinquet Berria sera aussi un lieu privilégié capable d’accueillir d’autres manifestations im- portantes. Plusieurs centaines de personnes pourront
l’intérieur se rendent plus facilement à Hasparren qu’à Bayonne, Biarritz ou Saint-Jean–de-Luz.
En n, le grand rendez-vous annuel sera les Masters d'Hasparren, pendant les fêtes, dont les demi- nales se tiendront cette année les 20 et 21 juin, et la nale le dimanche 24. Animations et repas sont aussi au pro- gramme.
EPM : Fondateur de Lauak, vous êtes devenu un grand capitaine de l’industrie nationale et européenne dans la sous-traitance aéronautique. Quelles leçons avez- vous tirées de votre expérience professionnelle pour mener à bien ce nouveau dé personnel ?
JMC : Dans mon métier, mon côté perfectionniste m’a obli- gé à mettre de la rigueur partout !
Cette rigueur m’a permis de livrer toujours les clients de Lauak en temps et en heure, et avec la meilleure qualité. J’ai toujours respecté mes contrats.
Avec l’esprit de ce que nous appelons au Pays basque : hitza hitz ! Tenir sa parole et respecter les gens. À l’inté- rieur et à l’extérieur de l’entreprise.
C’est cette valeur essentielle qui m’anime encore au- jourd’hui au moment où je donne une nouvelle vie au trinquet Berria !
Laissez-moi ajouter un dernier point : je regrette que Jean-Marie Mailharro ne soit plus là. Il aurait tellement aimé faire la fête avec nous pour célébrer la renaissance du trinquet Berria ! Notre action s’inscrit dans la continuité de sa vie.
Propos recueillis par Roland Machenaud
der des jeunes sportifs attirés par d’autres sports comme le rugby. que j’adore par ailleurs. Ces stages de formation seraient évidemment organisés en concertation avec les instances nationales et locales concernées comme la Fédération.
"Dans mon métier, mon côté perfectionniste m’a obligé à mettre de la rigueur partout ! "
programme prévisionnel prévoit deux spectacles par mois en moyenne.
Sans oublier le nouveau grand ren- dez-vous de la pelote que nous offrirons aux pelotazale : tous les vendredis soir, il y aura une partie de pelote. Les vendre- dis du Berria avec parties et repas ! Un moment convivial auquel j’accorde de l’importance. D’autant que nous sommes proches de la côte et que les gens de