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Terrain d’exception de 80 hectares, dont 15 hectares de vignes, 250 oliviers, une cave ultra moderne de 2000 m2, des jardins à la française et une vue mer du haut du domaine sur la Méditerranée, 2 salles de réception pour accueillir jusqu’à 500 personnes. Bienvenue à Roquebrune.
MATHIEU SEVESTRE « Partager et transmettre la passion de ce sport »
L’HISTOIRE DE LA FAMILLE DELLI-ZOTTI MÉRITERAIT UN LIVRE À ELLE SEULE. ELLE PUISE SES RACINES AU 13E SIÈCLE EN ITALIE OÙ ELLE EST ANOBLIE À MILAN POUR SON IMPORTANTE PARTICIPATION AU MÉTIER DE LA SOIE.
AUJOURD’HUI, LA GÉNÉRATION ACTUELLE PRÉSIDE AUX DESTINÉES D’UN GROUPE DONT LES MULTIPLES ACTIVITÉS – CARRIÈRES, TRAVAUX PUBLICS, TRANSPORTS, IMMOBILIER ... - SONT UNANIMEMENT RECONNUES. ET LORSQUE L’OPPORTUNITÉ S’EST PRÉSENTÉE DE REPRENDRE, SUR LA CÔTE D’AZUR, LE CHANTIER TITANESQUE DU GOLF DE ROQUEBRUNE, DÉTRUIT ET SITUÉ FACE AU DOMAINE VITICOLE FAMILIAL, L’ENSEMBLE DU CONSEIL A ACCEPTÉ DE RELEVER LE CHALLENGE.
SON DIRECTEUR GÉNÉRAL, MATHIEU SEVESTRE, 36 ANS, NOUS FAIT LE TOUR DE CE RESORT 5 ÉTOILES.
..Le golf de Roquebrune a été repris en 2007. Il était alors en piteux état. La volonté de votre famille d’en faire un golf d’excellence, inséré dans un domaine vitico-touristique, a entrainé des efforts importants, aujourd’hui récompensés par un succès indéniable. Petit retour en arrière : dans quel état avez-vous trouvé ce golf ? Et pourquoi peut-on s’amouracher d’un tel produit ?
Quand nous avions repris le golf, sept trous avaient été détruits par les anciens propriétaires pour la création d’un programme immobilier hypothétique, la maintenance était dans des préfabriqués, les machines et les voiturettes baignées dans l’eau du sous-sol. Le bâtiment principal comprenait seulement un snack et l’accueil du golf. Le personnel de parcours faisait de son mieux pour entrete- nir les onze trous avec des moyens minimes. Le practice était quasi existant et disposait seulement d’un chipping et d’un putting de faibles super cies.
Comme dans toutes ses acquisitions, le groupe a repris ce golf et ses annexes pour lui redonner ses lettres de no- blesse et le hisser dans le cercle très fermé des golfs haut de gamme de la côte d’azur. Le cadre exceptionnel avec ses vues à couper le souf e sur le massif des Maures, les monts enneigés du Laschens, l’Esterel et la baie de Fréjus-Saint Raphaël ont  nis par nous décider à investir lourdement dans cette aventure.
Après la réalisation de ces travaux importants, le golf a tout naturellement pris sa place dans le Resort de qualité du groupe.
En ce qui concerne le parcours lui-même, quelles ont été les directives que vous avez formulées à l’architecte et à vos équipes terrain ?
Je n’ai pas formulé de directive à l’architecte Michel Gayon qui a redessiné les sept trous qui avaient été détruits car je n’étais pas encore en place. Néanmoins, depuis mon arrivée en 2010, les directives que nous communiquons aux équipes terrains sont toujours les mêmes : simpli - cation du parcours par le dessin des fairways, pre-rough et rough et le travail d’élagage et d’entretien des arbres, soin aux détails des différentes tâches effectuées et ac- cueil irréprochable de nos différents clients.
Dans cet objectif de qualité, nous avons construit et refait de nombreuses routes pour les voiturettes et le confort de nos clients.
Avez-vous intégré également les contraintes envi- ronnementales ?
Les contraintes environnementales aujourd’hui sont es- sentiellement au niveau des produits phytosanitaires dont leur nombre sont en forte baisse et dont les contraintes d’utilisation sont de plus en plus drastiques. Nous avons pris la décision avec le greenkeeper de ne traiter que les greens et les départs de maniére curative. C’est-à-dire que l’on traite ces zones, seulement lorsque les maladies sont détectées. L’inconvénient est d’être extrêmement vigilant aux départs des maladies, mais cette méthode à l’avantage de diminuer fortement l’utilisation de produits phytosanitaires. Concernant les fairways, nous avons pris la décision de ne pas les traiter et de sensibiliser nos clients lorsque certaines taches apparaissent. Cependant c’est relativement rare car nous avons augmenté très for- tement les opérations mécaniques sur l’ensemble du par- cours : décompactage, défeutrage, aération...
Le coût  nancier (humain et machines) est plus impor- tant mais le résultat sur l’utilisation de produits ou sur la


































































































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