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# Trinquet
LE GARAT
UNE HISTOIRE D’HOMMES ET DE PASSION
À Saint-Jean-Pied-de-Port, le chiffre 7 tient un rôle important dans les constructions sportives : le fronton municipal date de 1897 et le Jai Alai de 1977. Aujourd’hui, nous nous intéresserons davantage à ce que fut et à ce qu’est la vie du trinquet.
Construit en 1937, il doit son existence et son nom à Jean-Pierre Garat, un nom qu’il a toujours gardé même après les divers changements de propriétaires et de gérants. Garat, un homme qui aura vécu une histoire d’amour de 50 ans avec « son » trinquet, parfait mélange de traditionnel (murs imposants en pierre de taille et tribunes en bois) et de modernité (belle verrière suppor- tée par une impressionnante charpente métal- lique). Pour l’inauguration le 16 août de cette année, la partie opposa Durruty et J.B. Haram- billet à Ignacio et Pascal Damestoy. Jean-Pierre Garat, animé par une autre passion, invita plu- sieurs chanteurs connus comme Luis Mariano ou Tino Rossi à se produire dans son temple !
Comme probablement la plupart d’établissements similaires, la vie du trinquet Garat fut loin d’être toujours celle d’un long euve tranquille. Il connut quelques périodes plus sopori ques où chacun avait tendance à vivre sur la vitesse acquise, puis de brusques réveils avec l’arrivée ou l’éclosion de dirigeants très motivés et de joueurs d’exception. Parmi les premiers, il faut évidemment citer le su- per dynamique Édouard Mayté, enseignant exilé dans le Nord qui regagna le pays en 1971, non sans avoir mis la patte à la création d’un club de rugby « là-haut », preuve que l’homme avait une âme de bâtisseur. Et comment oublier la passion et la compétence des frères Georges et Jean-Ma- rie Mailharro qui lancèrent successivement le