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challenge de Cize - il en est à sa 42ème édition-, le Super-Prestige et la Coupe des Chasseurs qui existent depuis 1993.
Pour faire vivre une société, les murs ne suf sent pas : il faut aussi un fonds de commerce, et ce fonds à la pelote, ce sont évidemment les joueurs. De ce côté-là, la Goizeko fut éga-
spectateurs ne trouvèrent pas des conditions idéales pour suivre la partie ». L’expression « plein jusqu’au cintre » serait ici trop faible ! La victoire des indépendants par 50-37 restera tout à fait anecdotique. Quelques autres dé s du style Harambillet butant de la gauche et ne ramenant que de la droite contre Etchemendy
lement gâtée. Après la période des Harcaut, Olhasso, Etchemendy (ces derniers furent Champions du Monde) et combien d’autres qu’on ne peut citer faute de place, il y eut pendant quelques années, plus de succès en place libre qu’en trinquet, même s’il y en eut en- core ici. Puis, à partir des années 70 surgit une nouvelle génération qui allait dominer la spécialité du- rablement : Inchauspé, les cousins Carricart, Biscouby, Etchegoin, les Muscarditz, la plupart champions du monde : ici encore la liste serait trop longue.
ou Harambillet, seul contre deux ont également contribué à la vie du trinquet garaztar. Pour le plai- sir, évoquons ces dé s plus « tar- difs » en général entre Darritchon « Besainka » (bras cassé) contre trois palistes ou le même une chaise à la main, avec sa pala, ré- cupérant la pelote, s’asseyant et tapant. L’imagination au pouvoir ! Et d’autres exemples existent.
Symbole de la solidité du Garat : le 15 août 1967, le tremblement de Terre ne réussit pas à le faire bouger. Le concert d’Enrico Ma- cias qui y chantait au même mo- ment y eut-il une quelconque in-  uence ?...
Pourquoi faire un trinquet et for-
mer des jeunes si on n’organise (US Saint-Palais). pas de parties ? De ce côté-là encore, le trinquet Garat aurait bien des histoires à raconter si seu- lement il pouvait parler ! Les Garaztar parlent d’un dé  qui opposa en 1956 les joueurs de Lou- hossoa Vigneau et Elissetche à ceux de la Goize- ko devant un énorme public car à cette époque, le seul mot de « dé  » avait une résonance qu’il a perdue aujourd’Hui. Toutefois, ce n’était pas encore le cas pour le dé  entre les champions indépendants Dufourcq, Garat et la jeune classe montante Inchauspé, Carricart. Combien y eut-il de spectateurs ce soir de novembre 82 au Ga- rat ? Personne ne le sait et personne ne veut le savoir. On vous dira pudiquement que « tous les
Géré depuis 1944 par Garaziko Pilota, le Garat coule aujourd’hui des jours paisibles. Un public nombreux est  dèle aux parties du lundi qui font désormais partie intégrante de la vie saint-jean- naise.
www.goizeko-izarra.com
La fête organisée en 1987 par Jean-Pierre GARAT constructeur et encore propriétaire du trinquet épo- nyme pour les 50 ans du bâtiment avec tous les joueurs du moment.
# Lalu Hirigaray
Edouard Mayté avec les deux champions Larralde et Ducassou.
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