Page 24 - EPM2

# Rencontre avec Christophe Héguy
« Par rapport à d’autres sports,
À 42 ans, Christophe Héguy multiplie les casquettes au niveau de la forma- tion des jeunes : éducateur-formateur, bénévole à la Denek Bat et élu au Comité territorial Pays Basque de pelote basque. Selon lui, la formation devrait s’étendre également aux indépendants.
EPM : La pelote fait partie de mon ADN. C’est En quoi consiste votre poste d’éducateur-formateur ? Christophe Héguy : J’ai plusieurs casquettes. Par rapport à mon travail, je suis employé par la Commu- nauté de communes sur le secteur Iholdy-Oztibarre, qui vient de passer Agglomération Pays Basque. Je suis éducateur sportif sur un peu tous les sports avec une dominante sur la pelote basque. Mon rôle est de passer dans toutes les écoles du canton d’Iholdy, prio- ritairement pour la pelote mais sur tous les sports. Il y a trois clubs de pelote dans mon secteur : Denek Bat (Armendarits), Irisartarrak (Irissarry) et Oztibartarrak (Larceveau). En complément d’heures, je vais aussi au centre de loisirs d’Irissarry. Après, je suis bénévole au sein du club de la Denek Bat et je suis aussi rentré au Comité territorial Pays Basque de pelote basque.
EPM : Comment se passe la formation des jeunes dans les clubs ?
CH : Actuellement, à Armendarits, hors compétition on est à deux entraînements par semaine. Quand on est en compétition on a un entraînement par se- maine. Chez nous, ils commencent à l’âge de 6 ans. Ils suivent le cursus normal. Il y a deux ou trois an- nées d’école de pelote suivant leur évolution. Après ils intègrent les catégories (poussins, benjamins etc.) avec un peu plus de compétition. Dans ces trois pre- mières années, on essaie de leur faire des petits ras- semblements avec les clubs voisins pour leur donner une nalité, pour ne pas qu’ils s’entraînent pour rien, pour qu’ils goûtent à la confrontation avec les autres. Par rapport à d’autres sports, on est un peu en retard : sur la formation, sur l’évolution des entraînements, du jeu... Actuellement, on subit un peu, ce n’est pas nous qui imposons ce vers quoi on veut aller. Le club a besoin d’avoir des arbitres, il faut des entraîneurs diplômés et nous dans les clubs on n’a pas ça. Ce sont peut-être des évolutions qui vont arriver bientôt.
EPM : Y’a-t-il un regain d’intérêt pour d’autres spécialités que la main nue ?
CH : Ici, sur le club de la Denek Bat, on est vraiment ancré sur la main nue garçon et la pala féminine. On peut dire qu’on a 60 ou 70 lles qui jouent à pala, soit quasiment la moitié des licenciés [le club compte 200 licenciés - ndlr]. Je ne pourrais pas dire pour les autres instruments car ici on ne les propose pas car on n’a
....